Claude Emile Schuffenecker

Claude Emile Schuffenecker

Lieu de naissance : Haute-Saône

Date de naissance: 1851

Date de décès: 1934

Biographie:

Claude-Émile Schuffenecker, dit Émile Schuffenecker, né le 8 décembre 1851 à Fresne-Saint-Mamès, et mort le 31 juillet 1934 à Paris, est un peintre postimpressionniste français de l'École de Pont-Aven.
Son père, Nicolas Schuffenecker et un dessin caricature avec l'intitulé Synthétisme. Dans une lettre d'octobre 1888, Gauguin lui écrit :« Un conseil, ne copiez pas trop d'après nature, l'art est une abstraction, tirez-la de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu'au résultat. C'est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer. »
L'œuvre de Schuffenecker est en effet une suite de citations, marqué par des influences diverses, pointillisme, Degas, Gauguin, etc. Et c'est Schuffenecker qui trouve un local, le café Volpini, où les post-impressionnistes peuvent exposer.Il avance régulièrement de l'argent à Gauguin pour préparer ses voyages, avant de devenir représentant de Gauguin quand celui-ci est dans les îles, avant de se brouiller avec lui après la mort de Clovis. Selon Gauguin, Schuffenecker n'est qu'un médiocre arriviste, né pour être ouvrier, concierge ou commerçant, un velléitaire qui attend tout des autres pour devenir un « Monsieur » un jour propriétaire .
En 1903, sa femme demande le divorce, c'est une véritable harpie, selon Gauguin , qui ne supporte plus son mari et le considère comme un idiot.
Sa collection est liquidéeː elle est constituée de 7 Cézanne, 7 Van Gogh (Le Facteur, Le Bon Samaritain, une Arlésienne, une version des Tournesols, Souvenir du jardin à Etten dont certains tableaux sont vendus à Chtchoukine), et de nombreux Gauguin (dont Le Christ jaune), des gravures japonaises et des dessins d'Odilon Redon. Il est déprimé. Passionné de questions sociales, il prêche à ses élèves que le dessin ne s'enseigne pas et que les problèmes sociaux peuvent se résoudre par « la confiscation des héritages au profit de la société ». Mis en congé par l'État, il est mis à la retraite .
Il expose encore en 1912 et 1917 au Salon des Indépendants.
Dans les années 1920, il fréquente à la Ruche le peintre fauve Victor Dupont, qui l'appelle de manière affectueuse « Schuff le Rouge », à cause de ses sympathies anarchistes .
Il s'éteint à Paris en 1934.
Sans véritable style personnel, et professant à la fin de sa vie des idées anarchistes, Schuffenecker, a été régulièrement (dès les années 1920 puis après sa mort) soupçonné d'avoir réalisé des faux , dont des faux Vincent van Gogh (Le Jardin à Auvers et Le Jardin de Daubigny) . En 1927, Schuffenecker a reconnu avoir « terminé » le Grand Arbre à Montbriand de Van Gogh, ainsi que des tableaux de Cézanne, Un paysage de L'Estaque, Portrait de la femme de Cézanne et une Vue du Jas de Bouffan. Vraisemblablement, Schuffenecker qui a très soigneusement étudié l'œuvre de Van Gogh, a également terminé une ou plusieurs versions des Tournesols de Van Gogh et du Jardin de Daubigny, tous les deux en sa possession depuis 1894 . L'affaire de la paternité du Jardin de Daubigny sera classée par la cour de cassation en 2004, ce tableau étant bien attribué à Van Gogh .Selon Jill-Elyse Grossvogel, auteur du catalogue raisonné de Schuffenecker, il n'est pas établi que Schuffenecker ait sciemment falsifié des œuvres de Van Gogh avant 1900. Pour des œuvres ultérieures, le catalogue devrait bientôt pouvoir préciser les titres et les dates .

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