Artiste: Bülent Sangar
Date: 1999
Taille: 70 x 100 cm
Technique: Photographie
Dans ses œuvres réalisées avec un langage cinématographique, Bülent Şangar interroge – à travers des images de tension telles que le sacrifice, la violence, la crise et l'accident – les systèmes de pouvoir intégrés dans les relations individuelles, familiales et étatiques. Appelant l'attention sur le fait que la violence systématique est constamment reproduite dans la vie quotidienne, l'artiste définit sa série photographique comme des images obsédées et alignées où le récit n'est pas continu, et être opprimé correspond aux lacunes créées dans la conscience. Dans ce travail photographique, Şangar se concentre sur les références historiques et quotidiennes qui entourent la notion de sacrifice. Par des actions liées à la tradition, à la religion, à la croyance et à la soumission, il souligne le sacrifice et les rituels sacrificiels existant dans la société. En traçant la violence dans les attitudes et les comportements de la vie quotidienne causée par les divergences et les différences intellectuelles, il pose problème au sacrifice (être sacrifié) et le documente sans souci esthétique. Composée de six photographies prises à distance, l'œuvre traite du rituel sacrificiel accompli sur le côté d'une autoroute dans un centre-ville pendant l'Aïd al-Adha. En arrière-plan, sur une colline avec des logements de masse, les animaux sacrifiés sont vus être séparés, les restes enterrés, et un autre animal amené sur le site pour être sacrifié. Tout en documentant un phénomène social, l'artiste apporte la topographie urbaine changeante et les nouvelles constructions sociales peuvent être discutées. Il examine également les possibilités de narration photographique dans ce paysage, qu'il crée en établissant une nouvelle structure architecturale à travers la ville avec les multiples photographies qu'il combine.
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