Artiste: Dierec Bouts
Date: 1475
Musée: Royal Museums of Fine Arts of Belgium (Brussels, Belgium)
Technique: Chêne
Comme d'habitude dans d'autres villes, et comme prescrit dans certaines lois, il a été décidé d'ornementer la chambre des échevins dans la nouvelle mairie de Louvain avec des tableaux instructifs. Le 20 mai 1468 cette tâche prestigieuse fut confiée à Dirk Bouts, avec le théologien Augustin Jan van Haeght nommé pour trouver un thème approprié. Il a opté pour le jugement légendaire de l'empereur Otto III. Selon la légende Otto III a ordonné la décapitation d'un chef d'accusation qui avait été faussement accusé par l'impératrice d'agression indécente, après qu'elle ait elle-même tenté vainement de le séduire. Avant l'exécution, la femme du comte a promis de prouver son innocence par le feu. Après l'exécution, elle a livré la preuve de la fausse accusation en tenant une tige brillante de métal dans sa main indemne. Sachant qu'un innocent avait été exécuté, Otto III condamna sa femme à mort sur le bûcher. Il est le juge qui prend la justice à son extrême, même si cela signifie sacrifier sa femme. Cet exemple rappelle aux autorités de Louvain leur devoir de juger équitablement, sans égard aux personnes, de leur serment d'office. La mise en scène souligne le caractère public de la justice, y compris la présence de témoins et le soutien spirituel du clergé. Le comte condamné, tête nue, pieds nus et vêtu seulement dans une chemise pénitente, est représenté comme un pénitent du XVe siècle dont les droits ont été enlevés avec ses vêtements. L'épreuve du feu est conçue comme un public contemporain et public de Charles le Bold. On peut aussi voir ce qui se passe aujourd'hui dans les vêtements bourguignons contemporains, les références au paysage urbain de Louvain et ce qui sont probablement des portraits de personnes contemporaines. Le projet initial, un cycle de quatre panneaux, est resté inachevé à Dirk Bouts en 1475. L'un des quatre panneaux, l'Ordeal by Fire, avait été entièrement achevé, un autre était jugé presque ainsi (par nae volmaect). Étant donné que l'histoire entière a été représentée sur deux panels, au moins un autre thème a dû être planifié. Le cycle complet rappelle le travail que Rogier van der Weyden a entrepris vers 1440 pour la chambre du Conseil de l'Hôtel de ville de Bruxelles, composée de quatre panels avec la justice exemplaire de Trajan et Herkinbald. Texte: Cyriel Stroo, Musée d'Art Ancien. Une sélection d'œuvres, Bruxelles, 2001, p. 28 © Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
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