Artiste: Juan Manuel Blanes
Date: 1880
Musée: Colección de Arte Amalia Lacroze de Fortabat (Buenos Aires, Argentina)
Technique: Huile Sur Toile
Dès son plus jeune âge, l'artiste uruguayen Juan Manuel Blanes développe une grande partie de sa production artistique en Argentine. Il peint des thèmes historiques, des portraits et des compositions allégoriques et est admiré par les intellectuels de l'époque. Il a obtenu une position privilégiée dans la scène artistique du XIXe siècle du Rio de la Plata. Ses peintures historiques se caractérisent par une tendance au documentaire, reflet de l'éducation classique qu'il a reçue en Italie. Il n'abandonnera jamais ce style académique, sauf dans quelques peintures allégoriques qui maintiennent certains accents romantiques. Peint à Florence, Italie, fait partie d'une série de toiles de nature allégorique traitant de thèmes latino-américains. Dans ces tableaux, les personnages et le thème renvoient à une dichotomie entre civilisation et barbarie. Barbarity faisait référence non seulement aux Indiens (une question déjà résolue, de toute façon), mais aussi aux gauchos rebelles, aux guerres civiles et au désordre à l'intérieur du pays. La civilisation, dans l'allégorie présentée par l'artiste, est représentée par une femme nue assiégée par la barbarie. La cautiva est un thème récurrent dans l'art du Río de la Plata, un mythe érotique qui a servi de catalyseur pour susciter la haine envers les peuples autochtones. Au centre de la toile il y a une femme blanche semi-nue avec la tête levée regardant vers le ciel, prête à rencontrer son destin avec démission. Elle est la carrière et le prix de la cacique, et il l'observe avec intention de curiosité. En arrière-plan le village indien peut être vu à droite, et un groupe d'Indiens à cheval, les raideurs retournant au village, à gauche. La peinture est réaliste, et elle démontre la virtuosité de Blanes, autant dans la composition que dans le dessin, et son excellent maniement de la lumière. Toutes les œuvres de cette série sont éclairées d'une lumière claire et diaphane qui rappelle le désert. Bien que l'artiste ait mis l'accent de la composition sur la figure féminine, la captive, il ne néglige pas le thème du désert, qui apparaît comme l'autre grand protagoniste de cette pièce.
Artiste |
|
---|---|
Téléchargement |
|
Autorisation |
Libre pour utilisation non commerciale. Voir plus bas. |
![]() |
This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired. However - you may not use this image for commercial purposes and you may not alter the image or remove the watermark. This applies to the United States, Canada, the European Union and those countries with a copyright term of life of the author plus 70 years.
|