Artiste: Katharina Grosse
Date: 2015
Musée: la Biennale di Venezia (Venice, Italy)
Technique: Acrylique
Katharina GrosseNée à Fribourg, en Allemagne, en 1961. Elle vit et travaille à Dusseldorf et Berlin, en Allemagne. Katharina Le moyen Grosse est la peinture, mais il est évident qu'elle a développé une notion élargie de peinture. Bien qu'elle n'ait jamais abandonné sa pratique en studio de peinture sur toile, elle crée surtout ses œuvres à grande échelle directement sur l'architecture ou l'environnement extérieur, en omettant le support de toile traditionnel. Contrairement à une artiste graffiti, elle marque le territoire, puis s'approprie l'espace et les formes sur une échelle individuelle. Elle applique des lavages lumineux, parfois presque hallucinogènes de peinture avec un compresseur d'air et un pistolet à vaporisateur. Plutôt que d'appliquer la peinture liquide de la manière traditionnelle, qui révèle le contact de l'artiste entre le pinceau et le support, cette technique (habituellement utilisée à des fins utilitaires), met en évidence le mouvement de l'artiste qui contrôle la trajectoire de la peinture aérosol d'une manière planifiée mais unique. C'est pour cette raison que ses œuvres tridimensionnelles spécifiques au site supposent immédiatement une qualité environnementale plutôt que d'être simplement des objets peints. La tension entre réalité et illusion est l'une de ses principales préoccupations. Le paradoxe entre la pensée infinie, immatérielle traduite ou matérialisée dans l'actualité de la peinture est particulièrement apparent dans son travail. Les peintures tridimensionnelles de Grosse évoquent un large éventail de traditions de peinture, de la peinture de caverne à l'ancienne tradition grecque, romaine et Renaissance de la peinture de fresque sur les murs et les plafonds, à la notion de sublime dans le romantisme. Ses œuvres rendent visible le rôle de la mise en scène des peintures. Les éléments incorporés dans ses peintures tridimensionnelles sont ainsi devenus progressivement plus complexes, couvrant les planchers et le plafond, ajoutant des meubles, ou – dans le cas de son installation à la 56ème Biennale de Venise – y compris les textiles et les blocs énormes de Styromousse sculptés en formes qui ressemblent à des fragments de météorites ou des masses de terre et de décombres.
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