Artiste: Mahmoud Obaïdi
Date: 2004
Taille: 35 x 24 cm
Musée: 15th Istanbul Biennial (Istanbul, Türkiye)
Technique: Métal
Il faut des milliers d'années pour construire une civilisation, mais seulement quelques minutes pour en détruire une. En 1991, Mahmoud Obaidi a quitté l'Irak, une civilisation de près de 7 000 ans déchirée par la guerre. Ses œuvres répondent à la fois à la perte de sa patrie, et au rôle de l'art dans la visualisation et la reconstitution de ce sens de la maison et de sa dissolution. Pour la Biennale d'Istanbul, Obaidi montre trois œuvres qui répondent de manière personnelle à l'histoire récente de l'Irak. Son installation Compact Home Project est une archive pleine de croquis, de coupures de journaux et d'autres ephemera qu'il a recueillies depuis son départ d'Irak. Les dossiers de protection, fabriqués à partir de diviseurs métalliques et de mailles, dans lesquels ils sont présentés, suggèrent que l'artiste essaie de protéger ses documents reconfigurés de la guerre ou de la destruction. Pendant ce temps, deux peintures à grande encre et à médias mixtes – Make War Not Love. Chapitre 3, 2013 et faire la guerre ne pas aimer. Chapitre 4, 2013 – Conjurer la mémoire récente de la guerre et la perte de la maison, et l'artiste de l'expérience de la violence. Les peintures utilisent une imagerie associative d'animaux, de figures et d'arbres, chacune teintée de l'idée de patrie, sur un fond noir. Comme une carte mentale de souvenirs et d'espaces liés, et rappelant le style de Louise Bourgeois série Femme Maison, le rendu des formes géométriques suggère le tumulte de la fragmentation et de la destruction, ainsi que de la relocalisation ; Obaidi's travaille non seulement deuil ce qui a été brisé ou perdu, mais aussi employer l'art pour avancer et même tenter de le reconstruire.
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