Artiste: Jacob Cornelisz Van Oostsanen
Date: 1524
Taille: 72 x 54 cm
Technique: Huile Sur Panneau
Salomé, la belle-fille d'Hérode Antipas, est vue ici avec la tête de Jean-Baptiste sur un plateau métallique (Matthieu 14:3-12; Marc 6:17-29). Dans le passé, il a été suggéré que la femme n'est pas Salomé mais sa mère Herodias10, mais que cette théorie a été complètement démolie par Carroll.11 Salomé est debout sous un arc de pierre antique, et est montré frontalement à demi longueur. Au fond se trouve un paysage avec des fermes et une rivière. La peinture est datée de 1524 dans un banderole dans le ciel, qui est également signé avec l'initiale de Jacob Cornelisz van Oostsanen (I pour Jacob), sa marque de maison (AWA ligated standing for Warre) et la lettre A standing for Amsterdam.Typologiquement, Salomé avec la tête de Jean-Baptiste sur un plat sacrificiel est un présage de la mort de Christ sur la croix. La scène est née au XVe siècle et a été représentée plusieurs fois au XVIe siècle. Des compositions contemporaines similaires avec une représentation presque identique de la tête baptiste sont connues des cercles autour de Lucas van Leyden, 12 Hans Baldung Grien13 et Juan de Flandes (fig. a).Ce Salome est très simplement habillé par rapport à Jacob Cornelisz, Mary Magdalen de 1519, dans lequel le Magdalen est montré avec des cheveux fluttants et des colliers coûteux. 14 Cette simplification est typique des changements iconographiques et stylistiques dans le travail de Jacob Cornelisz de cette époque, où les sujets traditionnels ont fait place à de nouveaux thèmes iconographiques, et sa palette sombre aux couleurs saturées a été remplacée par des teintes pastel vives, comme le rouge rosé et la turquoise pâle utilisés dans ce Salome. Au lieu de ses surfaces de peinture caractéristiques, comme le montre le Triptyque avec l'Adoration des Mages de 1517 (SK-A-4706), il y a des passages plus modélisés dans les travaux ultérieurs. Sa manière d'encadrer a également changé à cette époque. Contrairement à la sous-couche vivante et souvent plutôt chaotique des peintures précédentes, ce Salome présente une façon plus tranquille, considérée pour préparer une peinture, avec quelques lignes ondulées ici et là (fig. b).Le Salomé envisagé dans le sous-tirage était plus luxueux que le chiffre fini. L'artiste avait prévu un voile flottant à droite de sa tête, et en effet il peut encore être vu à travers les couches de peinture. Elle portait d'abord ses cheveux lâches ou avait une coiffe différente, peut-être avec deux boutons de chaque côté de la tête (fig. c). Plusieurs brins de cheveux bouclés des deux côtés du visage ont ensuite été peints, ce qui a fait place au capuchon actuel. La composition paisible et simple est donc en partie le résultat des simplifications que Jacob Cornelisz a faites au cours du processus de peinture, qui illustrent le tournant dans son œuvre.(Daantje Meuwissen)
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