Artiste: Jacques Louis David
Date: 1819
Taille: 105 x 145 cm
Musée: Kimbell Art Museum (Fort Worth, United States)
Technique: Huile Sur Toile
Jacques-Louis David, le plus grand peintre néoclassique d'Europe pendant la Révolution française et sous Napoléon, s'exila à Bruxelles après la bataille de Waterloo en 1815. Il y peint et expose La Ange d'Achille, qu'il attache une grande importance à l'aboutissement de ses efforts de carrière pour récupérer la perfection de l'art grec antique. L'épisode complexe, qui défiait David à rendre un éventail d'émotions interagissantes du courage stoïque et calme, la résolution héroïque au chagrin et à la colère, est tiré de la tragédie d'Euripides. Agamemnon, roi des Grecs, vient de révéler à la jeune Achille que sa fille Iphigenia ne doit pas être mariée avec lui mais sacrifiée pour apaiser la déesse Diana et permettre ainsi à la flotte grecque de s'embarquer pour Troie. Alors que la mère d'Iphigenia, Clytemnestra, regarde avec larmes, Achille atteint avec colère son épée. Dans le traitement de David du sujet, le regard magnétique d'Agamemnon et le geste faisant autorité semblent geler Achille. Apparement habillée en mariée, l'Iphigénie à l'aspect angélique accroche son cœur, ignorant l'exposition de la confrontation masculine. La réaction de sa mère, composée d'une déception à Achille, l'incapacité d'agir ainsi que le chagrin pour sa fille, est apparemment destinée à refléter les réactions mixtes que tout spectateur doit sentir comme filiale, épouse, et les devoirs civiques rivalisent.
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