Artiste: Martino Piazza Da Lodi
Musée: Viafarini (Milan, Italy)
Technique: Vidéo
Poor, Poor Jerry utilise le langage d'animation et se développe à travers un schéma d'affichage organisé entre la vidéo et l'installation audio. Avec le temps, la musique, le cinéma et la télévision ont construit un imaginaire chaotique et commun, entrelacant à de nombreux niveaux, et formant une encyclopédie sentimentale libre, non basée sur un ordre alphabétique ou de genre. Un ensemble de signes permettant de déterminer les âges, les lieux et les expériences, tant sur le plan collectif que personnel. Même si pour beaucoup cette expérience devient un instrument pour mieux arranger les émotions et construire des cartes personnelles avec lesquelles se déplacer à l'intérieur de la réalité à travers l'association de souvenirs, pour quelqu'un d'autre il représente un fardeau dont il est impossible de se libérer, un poids mort entravant de nouvelles pensées et visions originales. Poor Poor Jerry enquête sur notre conscience collective, recoupant les actes d'une icône des séries animées américaines et des paysages désertiques de Lanzarote avec des bandes sonores et des dialogues de cinéma pop.
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