Alessandro Marchesini

Alessandro Marchesini

Date de naissance: 1644

Date de décès: 1738

Biographie:

Alessandro Jacopo Marchesini et dépasse les frontières de la ville. Dans les années 1640 et 1650, il est particulièrement actif au monastère de S. Michele in Campagna, près de Vérone, où il conçoit le chœur en bois et réalise un tabernacle ; il construit aussi un pont dans les environs. Vers 1660, il restaure le Domus Novade la piazza dei Signori à Vérone et en 1663, il est chargé de la réalisation du maître-autel de San Bernardino (it), perdu pendant la Seconde Guerre mondiale. Francesco est à Ala, dans la principauté de Trente, en 1664, pour la construction du maître-autel du sanctuaire de S. Valentino ; dans les années 1670-80, il est pour une longue période à Modène, avec son fils Marco, au service de duc Alessandro II Pico della Mirandola (it). Il réalise l'autel de la Madonna di Reggio de l'église San Francesco (it) à Mirandola en 1674.
En 1675, il présente un projet pour un ciboire à la chiesa dell'Inviolata (it) de Riva del Garda, puis il retourne Vérone, où il travaille encore dans l'église San Nicolò (it) pour la confrérie des Quarantore di S. Luca dont il est élu membre. En 1693, et jusqu'à sa mort, il travaille au réaménagement du presbytère et de la façade de l'église Santa Caterina alla Ruota (it). Quelques factures attestent l'activité de sculpteur de Francesco, le plus souvent des œuvres commémorant l'action des autorités de Vérone. Comme dans la plupart de ses réalisations, il utilise un langage exprimant une exubérance de couleurs et de matières, déclinaison provinciale d'un goût du baroque tardif persistant et vivace, mais il sait aussi moduler son style en fonction des particularités des demandes des clients.
Marco, le frère aîné de Francesco, est un dessinateur remarquable et sculpteur à l'imagination féconde et originale. De rares documents montrent son insertion aisée dans le circuit des commandes publique à Vérone : la réalisation d'un buste de Pietro Gradenigo, capitaine de Vérone en 1672, une statue de la Fama trionfante, érigée à origine près de la casa dei Mercanti sur la piazza delle Erbe et divers monuments commémoratifs d'anciens recteurs, toutes œuvres aujourd'hui disparues. Sa participation au concours pour la réalisation de quatre anges pour l'autel de S. Rosario dans S. Anastasia est attestée, mais l’œuvre est finalement attribuée au sculpteur G. Brunelli. Il meurt vers 1681.
La formation d'Alessandro débute sous la direction du frère Marco, et à proximité de l'atelier du peintre Biagio Falcieri (en) ; c'est ce qu'indique une lettre autobiographique d'Alessandro, datée de début décembre 1703 et adressée à Pellegrino Antonio Orlandi, qui décrit cet apprentissage : son père Francesco, voyant les dons précoces du jeune Alessandro pour le dessin et la peinture (il copie le carnet de son frère Marco plutôt que d'aller à l'école), le confie à l'âge de douze ans à Falcieri. L'apprentissage dure jusqu'à l'âge de seize ans, quand le peintre Antonio Calza (en), ayant remarqué son talent, l'emmène à Bologne à l'école de Carlo Cignani, où il reste jusqu'en 1686 sous la protection de G. F. Isolani, lui-même client de Falcieri, et pour qui il réalise diverses copies d’œuvres de Cignani.
Durant ces années d'apprentissage, Marchesini s'approprie les modalités d'expression du classicisme académique en Émilie, représenté par Guido Reni, Le Guerchin (Giovanni Francesco Barbieri), et les Carracci. Les fresques des saints Dominique et Catherine sur la voûte et les murs de l'église San Domenico (it) à Vérone, réalisées vers 1687 en collaboration avec Carlo Sferini, spécialiste en quadratura (la fresque de sainte Catherine est aussi attribuée à O. Perini), sont une illustration de son enseignement bolonais récemment achevé. Elles sont composées avec une monumentalité généreuse, soulignée encore par la typologie propre à Falcieri, tout en indiquant une certaine proximité avec le français Louis Dorigny, très actif et bien inséré dans le cadre bolonais, et avec lequel il continue à coopérer par la suite.
Probablement autour de 1690-91, Marchesini peint l'imposant Jonas de San Nicolò dans lequel la leçon du classicisme mène le peintre vers une monumentalité grandiose mais plus rationnelle. Il peint aussi deux ovales avec Éole et Junon et Vénus et Adonis, aujourd'hui dans une collection particulière, qui ressemblent au Bethsabée de Dorigny, et un Massacre des innocents, aujourd'hui dans une collection particulière, composition marquée par une dialectique équilibrée des illustrations dans un cadre architectural puissant inhabituel pour Marchesini. De cette même période date l'Assomption de la Vierge inachevée de l'église paroissiale de San Marziale dans le quartier de Breonio à Fumane. La Flora, plus délicate, signée et datée de 1692 est destinée au départ à la galerie du palais Leoni Montanari (it) à Vicence et fait partie d'un cycle mythologique auquel collaboraient aussi Dorigny, Simone Brentana (en), Giuseppe Lonardi, Paolo Pagani et Antonio Bellucci.

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