Edmond Francois Aman Jean

Edmond Aman Jean;Edmond Francois Aman Jean

Date de naissance: 1858

Date de décès: 1936

Biographie:

Edmond Aman-Jean, pseudonyme d’Amand Edmond Jean, né à Chevry-Cossigny le 13 novembre 1858 et mort le 25 janvier 1936 dans le 5e arrondissement de Paris , est un peintre, graveur et critique d'art français.
Fils d’Edmond Joseph Jean, industriel chaufournier, et de Céline Élisabeth Leblanc, Edmond Aman-Jean est l'élève d'Henri Lehmann à l'École des beaux-arts de Paris, ainsi que le condisciple de Georges Seurat, avec lequel il partage un atelier[N 2]. Il se lie aussi avec les peintres symbolistes Alphonse Osbert et Alexandre Séon.
Il obtient en 1886 une bourse de voyage et part en Italie pour étudier les primitifs italiens avec Henri Martin et Ernest Laurent, ce qui renforce son goût pour les anciens et pour le décor. Avec Seurat, il travaille comme assistant à la réalisation du Bois sacré de Puvis de Chavannes (musée des beaux-arts de Lyon), dont on retrouve notamment l'influence dans sa Sainte Geneviève (musée des beaux-arts de Brest), acquise par le collectionneur parisien Simon Hayem[N 3].
Proche des milieux littéraires symbolistes, il exécute un portrait de Verlaine à l'hôpital Broussais , œuvre peinte en hiver à l'époque où le poète y soignait sa syphilis, témoignage de l'amitié qui lie les deux hommes depuis leur rencontre jusqu'à la mort du poète en 1896. Verlaine dédiera un sonnet à l'artiste pour le portrait qu'il a aimé, et séjournera les années suivantes chez le couple . Il est l'un des premiers à répondre favorablement à Joséphin Peladan, auquel il écrivit en 1892 : « Vous êtes le seul en France à pouvoir parler Esthétique et Art[réf. nécessaire] ». Il expose aux deux premiers Salons de la Rose-Croix esthétique.
Edmond Aman-Jean épouse en 1892 à Paris Thadée Jacquet[N 4], fille d'un préfet de l'Empire, elle-même peintre, qu'il représenta dans plusieurs de ses tableaux, tout comme leurs deux enfants François Aman-Jean et Céline Aman-Jean.
Albert Besnard le fait nommer à la Légion d'honneur en 1900. Il est promu au grade de commandeur en 1933 .
Edmond Aman-Jean meurt le 25 janvier 1936 à Paris .
Dans les années 1900, sans en faire partie, il est proche du groupe de jeunes peintres de la « Bande noire »[N 5].
Ayant partagé un net intérêt avec Seurat et Séon pour les théories chromatiques et le divisionnisme, il pratique toutefois au début de sa carrière un synthétisme aux couleurs sourdes. Son goût pour la fresque et la tapisserie, auxquelles on compare souvent ses œuvres de cette période, l'incline à peindre sans modelé, alliant des à-plats aux teintes subtiles à des motifs décoratifs.
Son inspiration s'attarde sur des figures de femmes rêveuses, aux attitudes délicates. En 1896, Gustave Geffroy évoquait ses figures languissamment peintes dans des colorations effacées, ravivées par un détail, une fleur au corsage ou à la chevelure, des yeux trop translucides, enchâssés comme des pierres précieuses .
Confidences, Bucarest, musée national d'art de Roumanie.
Jeune Femme au paon (1895), musée des arts décoratifs de Paris.
Hésiode inspiré par la muse (vers 1900), musée d'art du comté de Los Angeles.
Femme au gant (vers 1900-1902), pastel, musée des beaux-arts de Dijon.
Miss Ella Carmichael (1906), Paris, Petit Palais.
Portrait de Mademoiselle V.G. (1907), Salon de 1908.
Femme à l'œillet (1908), pastel, Paris, musée d'Orsay.
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