Jan Massys

Jan Massys

Lieu de naissance : Antwerp

Date de naissance: 1466

Date de décès: 1530

Biographie:

Quentin Metsys est un peintre flamand du mouvement artistique des primitifs flamands, l'un des pionniers de l'école d'Anvers. Son prénom et son nom sont orthographiés de plusieurs manières : Quinten ou Kwinten, Massys, Metsys ou encore Matsijs. Quentin Metsys peut être considéré comme le dernier grand peintre de l’école primitive flamande. Il eut comme maître Dirk Bouts .
Louvain était alors une cité médiévale du Duché de Brabant, réputée pour son université et sa richesse culturelle. Au XVe siècle, la peinture avait connu justement sa Renaissance en Italie et dans les Flandres, le Brabant et le Hainaut, à partir des années 1420, sous l'impulsion des pionniers de la Renaissance, les primitifs flamands, comme Jan Van Eyck, Rogier van der Weyden et Robert Campin (le Maitre de Flémalle), notamment à Tournai, Bruges, Gand et Bruxelles. À partir de la seconde moitié du XVIe siècle, Louvain devint un centre secondaire actif de la Renaissance avec la famille Bouts.
Né de Joost Massys, un forgeron, et de Katharina van Kinckem, il suivit une formation de forgeron auprès de son père[réf. nécessaire]. Près de la cathédrale Notre-Dame d'Anvers se trouve un puits en fer forgé, le « puits de Quinten Matsys », que l'on attribue traditionnellement au peintre.
La légende raconte[réf. nécessaire] que Metsys, alors forgeron à Louvain, tomba amoureux de la fille d'un peintre. En se tournant vers la peinture, il pensait pouvoir conquérir son amour. Une version plus vraisemblable qui explique comment Metsys décida de changer de carrière repose sur son père, Josse Metsys, un horloger et un architecte de la municipalité de Louvain[réf. nécessaire]. Josse arrivait à un âge où la question de sa succession devenait importante et lequel de ses deux fils (Quentin ou Josse) allait reprendre les activités paternelles. C'est finalement Jossé qui se consacra à l'horlogerie tandis que Quentin se tournait vers la peinture.Son père mourut quand il avait 17 ans, et il est probable que son frère finit son éducation.[réf. nécessaire]
À ce jour, on ne sait pas qui exactement a enseigné la peinture à Metsys, mais son style semble dériver des techniques de Dirk Bouts qui apporta à Louvain l'influence de Memling et Rogier van der Weyden.
Quand Metsys s'installa à Anvers à l'âge de 25 ans, son propre style contribua de manière significative au renouveau de l'art flamand dans la lignée de van Eyck ou de la Pasture dit van der Weyden.Anvers était déjà réputée dans la 2e moitié du XVe siècle pour être un centre artistique grâce à Goswin van der Weyden, petit-fils de Rogier de la Pasture, et Jérôme Bosch.C'est à 35 ans, en 1491, qu'il fut reçu franc-maître au sein à la guilde de Saint-Luc d'Anvers .
Anvers avait acquis une réputation de centre actif et libéral du marché de l'art, en particulier lors des foires annuelles qui duraient six semaines à Pâques et à la Saint Bavon. Les artistes et marchands d'Anvers et d'autres villes flamandes, proposaient leurs œuvres sur des tréteaux et dans des échoppes. Joachim Patinier était un spécialiste de ce marché, et a collaboré avec Metsys dont il peignit les paysages de certains de ses tableaux . Metsys s'occupa des enfants de Patinier après sa mort en 1524.
On suppose qu'il connaissait le travail de Léonard de Vinci sous la forme de reproductions circulant dans les rangs des écoles nordiques, mais dans les années 1510, Metsys a fait un voyage en Italie, au cours duquel il s'arrête notamment à Venise et à Milan.
En 1517, par l'intermédiaire de Pierre Gilles, il fait la connaissance d'Erasme de Rotterdam et de Thomas More qui le tenaient pour un artiste de premier plan . Il est également admis que Dürer lui rendit visite pendant son séjour à Anvers en 1520-1521 , et il qu'il entretenait des liens avec d'autres peintres allemands dont Holbein et Lucas de Leyde .
Il fut un artiste célèbre et prisé qui a joui d'une belle aisance matérielle.
Les historiens distinguent communément trois genres dans sa peinture : les œuvres religieuses, les œuvres moralisatrices et les portraits .
Il tira des œuvres de van der Weyden la rigueur des contours et le soin pour le détail. De Van Eyck et de Memling, Metsys reprit les techniques basées sur la richesse des pigments transparents ainsi que les effets d'optique. Dans Le Prêteur et sa femme, il place un miroir semblable à celui des Époux Arnolfini de Van Eyck.
Ce qui caractérise la peinture de Metsys est la piété de ses œuvres, un héritage des écoles précédentes.Il voue une attention particulière à l'expression des personnages qui va parfois jusqu'à la caricature, et il joue sur les oppositions. Il accentue la mélancolie des saints et la tendresse de la Vierge vis-à-vis de son enfant. La Vierge à l'Enfant de Bruxelles se réfère aux autres représentations de l'Enfant lisant dans les bras de sa mère, celle de La Madone Duran de Rogier van der Weyden au Prado de Madrid, et celle de La Vierge d'Ince Hall, d'un suiveur de Jan van Eyck, à Melbourne .Sa Vierge à l'Enfant du Louvre, datée de 1529, atteste sa parfaite assimilation de la sensibilité de Léonard .

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