Lieu de naissance : Paris
Date de naissance: 1768
Date de décès: 1848
Biographie:
Jean-Baptiste Debret, né le 18 avril 1768 à Paris où il est mort le 28 juin 1848, est un peintre d'histoire français.
Il était le frère de l'architecte François Debret et le cousin de Jacques-Louis David dont il devint l'élève. Sous l’Empire il réalisa nombre de peintures officielles pour le régime. Après la chute de l'Empire, il accepta une proposition du roi du Portugal Jean VI en exil au Brésil, et fit partie d'une mission d'artistes venus rejoindre la cour. Il est l'auteur de l'album Voyage pittoresque et historique au Brésil où il fait part de ses observations sur les coutumes du pays.
Fils de Jacques Debret, greffier à la peau au Parlement de Paris , et frère de François Debret qui venait de commencer son activité ; en décembre, il remplaça un autre élève de David, François Gérard, comme instructeur de dessin . En avril 1796, son poste étant supprimé, il quitta l'École polytechnique .
Au Salon de 1799 il exposa son tableau du concours de Rome et Aristomène délivré par une jeune fille. Il travaillait simultanément à la décoration intérieure de bâtiments construits par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine. Au Salon de 1804 il exposa le tableau Le Médecin Érasistrate découvrant la cause de la maladie du jeune Antiochus. Pendant le règne de Napoléon Bonaparte il produisit des tableaux exaltant l'Empereur.
Au Salon de 1805 il exposa Napoléon rend hommage au courage malheureux, qui reçut une mention honorable de l'Institut de France, en 1808 Napoléon Ier décore à Tilsitt le grenadier Lazareff de la croix de la Légion d'honneur, en 1810, Napoléon s'adressant aux troupes et en 1812 Première distribution des croix de la Légion d'honneur dans l'église des Invalides (1812). Il travaillait aussi pour la gravure. En 1808-1809 il voyagea à Rome; il publia à son retour un médiocre recueil de dessins gravés par L. F. Petit, Costumes italiens, et de 1812 à 1813 des cahiers d'exercices de dessin.
À la fin de l'Empire, il exposa au Salon de 1814 son dernier tableau sur un thème antique, Andromède délivrée par Persée.
La défaite de Napoléon en 1815 fut un rude coup pour les artistes néoclassiques, qui perdaient le principal pilier financier et idéologique de leur art. La perte de son fils unique âgé de dix-neuf ans, fut un autre choc pour Debret. À la même époque, lui et l'architecte Grandjean de Montigny furent invités à participer à une mission d'artistes français qui devait partir pour la Russie à la demande du tsar Alexandre Ier. En même temps le marquis de Marialva, ambassadeur du Portugal à Paris préparait une mission vers le Brésil. Joachim Lebreton, futur directeur de cette mission, les sollicita. Ils choisirent le Brésil et s'embarquèrent au Havre le 22 janvier 1816 sur le Calpe, voilier nord-américain, avec les 40 artistes qui composaient la mission, dont le plus notable était le peintre Nicolas-Antoine Taunay. Il accosta à Rio de Janeiro le 26 mars 1816.
La mission instituée, à l'instigation de António de Araújo e Azevedo, comte da Barca, par Jean VI de Portugal, avait entre autres objectifs, celui de concevoir et d'organiser la création d'une Académie des beaux-arts à Rio de Janeiro. Les artistes français ne pouvaient être populaires auprès des artistes portugais déjà installés à Rio depuis l'invasion de leur pays par les troupes de Napoléon, et moins encore auprès des artistes nés au Brésil ; d'autant plus que les nouveaux arrivants prétendaient à la supériorité professionnelle sur les autres. De plus, les artistes français rivalisaient pour un très petit nombre de commandes publiques, tandis que les commandes privées ne répondaient pas aux espérances. En 1817 le comte da Barca, mourut ; en 1819, ce fut Lebreton. À l'issue de la période d'engagement des artistes français, en 1820, l'Académie des beaux-arts n'avait pas été ouverte. Selon le très caustique Jacques Arago « L'Institut de Rio n'a jamais tenu de séance, et tout est mort au Brésil pour les hommes de talent qui s'étaient flattés d'y élever une nouvelle religion des lettres et des beaux-arts » . Taunay rentra en France. Debret avait repris, auprès du roi Jean VI, ses activités de peintre officiel, et il resta. Il avait obtenu la charge de peindre les rideaux et fonds de scène au théâtre São João.
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