Jean Baptiste Deshays De Colleville

Jean Baptiste Deshays De Colleville;Jean Baptiste Deshays

Lieu de naissance : Colleville

Date de naissance: 1729

Date de décès: 1765

Biographie:

Jean-Baptiste Henri Deshays de Colleville, dit Deshays et « le Romain », né le 27 novembre 1729 à Rouen et mort à Paris le 10 février 1765 est un peintre d’histoire français.
D’abord formé par son père, il alla à Paris pour y continuer l’étude de son art. Après avoir eu Collin de Vermont pour maître, il entra dans l’atelier de son compatriote Jean II Restout dont il devint l’un des meilleurs élèves. Il étudia ensuite avec Boucher dont il devait devenir le gendre en épousant sa fille aînée, le même jour que Pierre Antoine Baudouin, qui épousa lui, la fille cadette du maître.
S’étant fait connaître en 1750 avec un tableau représentant la Femme de Putiphar accusant Joseph, il obtient l’année suivante le premier prix à l’Académie de Peinture. Il intègre l’École royale des élèves protégés que dirige alors Carle Van Loo, il compose sous la direction de ce maître trois tableaux qui, présentés au roi, lui valent les plus vifs éloge de la part de ce dernier. Il séjourne en Italie, à l'Académie de France à Rome, de 1754 à 1757, ce qui lui valut le surnom de « Romain », où il exécuta trois de ses meilleurs tableaux représentant le Martyre de Saint André destinés à l'église Saint-André-la-Ville de Rouen.
Il fut reçu, en 1758, à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Son tableau de réception représentait Vénus versant sur le corps d’Hector une essence divine pour la garantir de la corruption. Ce peintre, comme le dit un biographe, « savait réunir la vigueur de l’expression à l’enthousiasme du génie » mourut prématurément des suites d’une chute dans son atelier. Il avait un frère cadet, François Bruno Deshays de Colleville, portraitiste.
La majorité de ses œuvres appartient aux collections du Musée des beaux-arts de Rouen et du musée du Louvre.
Grimm a écrit dans sa Correspondance littéraire au sujet de ce peintre mort très jeune que « c’était le seul qui aurait pu nous consoler de la perte de Carle Vanloo. »
L’écrivain et encyclopédiste Denis Diderot rendait compte des expositions organisées par l’Académie de peinture où Deshays exposa en 1761, 1763 et 1765. En 1761, Diderot note à propos de Deshays :
À sa mort, Diderot le loue en les termes suivants :
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