Lieu de naissance : Paris
Date de naissance: 1748
Date de décès: 1813
Biographie:
Jean-Baptiste Pierre Le Brun (1748 – 7 août 1813) est un peintre français. Simon Denis était son élève. Né à Paris, il est le fils du peintre Pierre Le Brun (vers 1700-1771), lui-même grand-néphée d'un autre peintre, Charles Le Brun. À partir de 1775, il devient l'un des principaux marchands d'art et spécialistes de la peinture à Paris, spécialisé dans la restauration des anciens maîtres, en particulier néerlandais, et dans la publication de catalogues à des fins commerciales. Sa propre collection comprenait des musiciens de rue d'Ochtervelt à la Porte et plus tard une Immaculée Conception de Murillo. Son premier mariage fut aux Pays-Bas, avant un second mariage, le 11 janvier 1776, à Saint-Eustache, Paris, avec Élisabeth Louise Vigée. Il l'avait rencontrée pour la première fois l'année précédente, devenant son agent et proposant finalement le mariage – le mariage fut découragé en raison de sa réputation de râteau et de joueur, mais elle accepta néanmoins. Ils eurent un enfant, Jeanne Julie Louise Lebrun, qui, en 1800, épousa Gaëtan Bertrand Nigris, directeur du Théâtre impérial de Saint-Pétersbourg. En 1778, il achète l'ancien Palais Lubert, rue de Cléry, à París. Dix ans plus tard, il ouvrit la Salle Lebrun, une galerie et une salle de vente d'antiquités et de peintures de Greuze, Fragonard et d'autres artistes, dont Watteau's The Worried Lover et The Chord. La galerie a inventé « une nouvelle architecture, celle d'une salle de vente aux enchères avec éclairage supérieur ». Pierre Victor, baron de Besenval de Brunstatt, aménage sa résidence à Paris, l'Hôtel de Besenval, avec l'aide de Jean-Baptiste-Pierre Lebrun. La femme de Lebrun y a vendu ses portraits pour 12 000 francs, mais elle n'a reçu que 6 francs, son mari empochant le reste – comme elle l'écrivait dans ses Souvenirs : « Il était si peu préoccupé par l'argent qu'il en connaissait à peine la valeur ». En 1781, lui et sa femme se rendirent à Bruxelles pour acheter des oeuvres à la vente du gouverneur décédé, le prince Charles Alexander de Lorraine. Les premières années de la Révolution française ont vu l'effondrement du marché de l'art, forçant Lebrun à vendre sa propre collection en 1791. Il est devenu un partisan de la Révolution, bien que son épouse reste monarchiste et quitte la France à l'automne 1789. Le nouveau gouvernement lui demanda d'évaluer et de cataloguer les œuvres qu'il avait saisies dans les églises et les émigrés. Désireux de participer à la création d'un musée national au Palais du Louvre, il se retire de la commission muséale et entre en discussion avec le Ministre de l'Intérieur Jean-Marie Roland de la Platière. Sur la démission de la Platière le 23 janvier 1793 et le départ des Girondistes, Robespierre prend le pouvoir et est également favorable à l'idée. Le mois suivant, Lebrun acheta plusieurs peintures pour le Louvre avec le soutien de Jacques-Louis David, mais à l'insu du gouvernement, dont une Sainte Famille attribuée à Rembrandt et au Portrait de Suzanne Fourment de Peter Paul Rubens. Ses achats totalisaient 30 000# à une époque où la Première République était en crise budgétaire et donc un budget annuel d'acquisitions a été fixé au Louvre pour éviter une répétition de la situation. Il est l'un des hommes d'affaires qui ont travaillé avec le comte d'Angivillier pour compléter les collections royales qui ont servi de noyau au nouveau musée du Louvre. En tant que peintre, il a également restauré des peintures pour le Louvre. En 1793, il tenta de faire retirer sa femme de la liste des émigrants, ce qui n'arriva qu'en 1800. Publication d'une brochure intitulée Précis historique de la Citoyenne Lebrun. Lui et son beau-frère Étienne Vigée ont tous deux été emprisonnés pendant quelques mois. Citant la désertion de sa femme, Jean-Baptiste-Pierre est divorcé d'elle en 1794 pour protéger et préserver ses propres biens. Il est devenu indispensable à la gestion du nouveau Louvre et a continué à produire des catalogues de collections d'émigres, distinguant entre les œuvres qui devraient se retrouver dans des collections nationales et les œuvres qui pourraient être vendues à des pro