Jin Nong

Jin Nong

Date de naissance: 1687

Date de décès: 1764

Biographie:

Jin Nong ou Chin Nung ou Kin Nong, surnom: Shoumen, noms de pinceau: Dongxin, Guquan, Laoding, Sinong, Jiling, Waishi, Sijing, etc, né en 1687 à Renhe province de Zhejiang, mort en 1764. Peintre chinois de figures, animaux, paysages et fleurs, mais aussi calligraphe célèbre de la dynastie Qing au XVIIIe siècle.
Selon le Registre des Bateaux Fleuris de Yangzhou a autrefois écrit qu'en littérature, «ce n'est pas l'achevé qu'il est difficile d'atteindre, mais le maladroit». L'école des lettrés a transcrit ce paradoxe dans la peinture; un écrivain de la fin des Ming va même jusqu'à mettre en garde contre la recherche de l'habileté. On retrouve chez Jin Nong ce mélange subtil de gaucherie volontaire et de maladresse authentique qui trahit l'amateur, mais qu'il surveille avec soin puisque pour un lettré le moindre raffinement technique est suspect et la mal-habileté originelle, une fois perdue ne se retrouve jamais. Bien qu'il se réclame des grands maîtres Song (960-1279), il est difficile de discerner leur influence dans leurs peintures de bambous, de fleurs de pruniers, de chevaux ou de figures bouddhiques de Jin Nong .
Mais il n'en est pas moins fier pour cela de ses peintures; ses contemporains l'y aident de leur propre admiration. La feuille que nous tirons de l'album de M.H.C. Weng, où Jin dessine un poème dans cette calligraphie carrée qui lui est si particulière, reprend le vieux thème du plaisir de l'homme à la nature. Un pied posé sur un tabouret, s'appuyant contre une balustrade, un jeune homme, d'une allée couverte, ne trahit rien du caractère du personnage; il est détendu, et c'est tout. De même, la composition ne tire pas son imprévu d'un parti pris expressionniste de distorsion, mais bien plus, semble-t-il, d'un mépris pur et simple pour ses règles habituelles .
Comme il le fait toujours, Jin aplatit ses formes et les dispose sur la surface picturale suivant un système de proportions très particulier qui n'appartient qu'à lui. Son trait authentiquement original, c'est le dessin du personnage et ce sont les lignes hésitantes des constructions qui l'illustrent le mieux. Avant de voir dans ce tremblement un signe de vieillesse, il suffit de regarder l'inscription; elle est parfaitement ferme. Dans toute l'œuvre, et surtout dans le décor aussi coloré qu'abondant—le saule et les autres arbres; la rive couverte d'une herbe épaisse; la mare elle-même -- Jin paraît aussi décontracté que son sujet, gratuit comme lui; rien d'autre ne semble l'intéresser que l'atmosphère chaude d'un jour d'été. La peinture ne transmet que ce simple message, mais elle y met tant d'assurance et de tranquillité qu'on le reçoit comme s'il avait une signification profonde .

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