Pierre Auguste Vafflard

Pierre Auguste Vafflard

Lieu de naissance : Paris

Date de naissance: 1777

Date de décès: 1837

Biographie:

Pierre Antoine Augustin Vafflard, né le 19 décembre 1777 à Paris et mort le 7 septembre 1837 dans la même ville, est un peintre français d'histoire, de genre et de portraits.
Né à Paris le 19 décembre 1777, il est l'élève de Jean-Baptiste Regnault, il meurt le 7 septembre 1837 .
Il expose au Salon à partir de 1800 et y reçoit une médaille d'or en 1824. Sous la Monarchie de Juillet, il est chargé de travaux de restauration picturale dans les galeries du château de Versailles et dans la Galerie de Diane au palais des Tuileries. Il a également réalisé des décorations d'église.
Les 27 et 28 novembre 1837, une vente après décès fut organisée à Paris, par Maître Benou assisté de l'expert Defer .
13 œuvres proposées, 13 admises.
- 1834 : Exposition d'objets d'arts et d'industrie anciens et modernes. Rétribution au profit des pauvres. A Bordeaux.
n°485 : Sainte-Hélène
n°486 : Une jeune fille au désespoir, sur le parapet d'un pont; effet de clair de lune.
n°487 : Un jeune homme malade dans les bras d'une femme.
n°488 : Un Portrait.
n°489 : Les Soins.
n°490 : La Récompense.
n°491 : Ecce Ancilla Domini, tête d'étude.
n°492 : La Liberté perdue.
n°493 : Femme surprise à sa toilette, tête d'étude.
Pour les œuvres déposées par l’État et non localisées voir le site du Catalogue interministériel des Dépôts d’œuvres d'Art de l’État :
« Imma, l'une des filles de l'empereur Charlemagne, était éperdument éprise d'Eginard, secrétaire de son père; les convenances lui défendaient de recevoir ouvertement les hommages de son amant, qui simple gentilhomme allemand, ne pouvait, par sa naissance prétendre à la main de la princesse. L'amour l'emporta sur le devoir, et lui fit prendre la résolution de la voir secrètement. Une nuit d'hiver Eginard se rendit près de sa maîtresse. Pendant leur entretien il tomba de la neige. A peine le crépuscule se laissait apercevoir qu'Eginard voulut se retirer, mais il n'osa, craignant que sortant du pavillon qu'habitait Imma, les pas d'un homme, empreints sur la neige, ne fussent un indice certain de leur intelligence; il fit part de son inquiétude à la princesse, qui se détermina à le porter jusqu'au-delà de la neige qui environnait le palais; mais Charlemagne qui se levait fréquemment la nuit, était sorti pour contempler les astres, il entendit du bruit, et à la faveur de la lune reconnut sa fille qui portait Eginard. Quelques historiens disent que l'empereur assembla son conseil pour le consulter, et qu'il y fut décidé qu'Eginard méritait la mort. D'autres prétendent qu'on en référa à la prudence de Charlemagne. Ce prince, après avoir délibéré sur le sort des coupables, les fit venir, leur annonça qu'ils étaient découverts, et après de justes réprimandes d'un maître et d'un père, en leur donnant connaissance de l'avis du conseil, il ordonna la célébration du mariage d'Imma avec Eginard, qui devint archi-chancelier, l'un des plus grands seigneurs de la cour, et fut le plus célèbre historien de son siècle. »
— Livret du salon de 1804, au n° 78
Cette explication du sujet se trouve au n° 78 du livret car un autre artiste Marie-Nicolas Ponce-Camus, présentait le même sujet.
Au Salon de 1804 le livret donnait ce texte : « Young tenant sa fille morte sur ses bras s'écrit dans sa douleur amère : O zèle barbare et haï d'un dieu bienfaisant ; ces hommes impitoyables ont refus de répandre de la poussière sur une poussière. »
Huile sur toile 1,94 m par 2,42 m.
Donné au musée d'Angoulême par monsieur Ringuet en 1838.
La belle-fille du poète anglais Edward Young, Elizabeth Temple mourut lors d'un voyage en France. Comme la défunte était de religion protestante, on refusa l'enterrement dans le cimetière catholique et l'inhumation fut autorisée dans le cimetière de la colonie suisse. Vaflard modifie l'événement en transformant la morte en propre fille de Young.
Critique contemporaine de Séraphin en 1804, sur l'air d'Au clair de la lune, à propos du monochromisme du tableau :
Critique de Jean Miel, Essai sur les beaux-arts et particulièrement sur le Salon de 1817, Paris, 1817-1818, page 254 :
« Les légendes sacrées ont fourni à M. Vafflard L'Expulsion de sainte Marguerite, sujet qui méritait d'être mieux traité Ce tableau est destiné pour l'église Sainte-Marguerite. Marguerite avait été secrètement élevée par sa mère dans la religion chrétienne. Son père était prêtre d'Apollon; il s'aperçut que sa fille ne se rendait pas aux sacrifices. Instruit de la cause, il maudit sa fille, et après l'avoir fait dépouiller de ses riches vêtemens, il la chasse de sa maison. Ses compagnes et ses esclaves essaient de la retenir. Du fracas sans effet, une fausse chaleur, point d'ordonnance, ni de correction, ni de noblesse, ni de caractère. Est-ce du sacré? est-ce du profane? Est-ce une scène de douleur, ou bien une orgie ? »
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