Simon Louis Boizot

Simon Louis Boizot

Date de naissance: 1743

Date de décès: 1809

Biographie:

Louis-Simon Boizot, né à Paris le 9 octobre 1743 et mort dans la même ville le 10 mars 1809, est un sculpteur néo-classique français.
Fils du peintre Antoine Boizot et frère aîné de la graveuse Marie-Louise-Adélaïde Boizot, Louis-Simon Boizot est l'élève du sculpteur Michel-Ange Slodtz lorsqu'il remporte, en 1762, le premier prix de Rome en sculpture sur le thème de La Mort de Germanicus. Il intègre alors l'École royale des élèves protégés. Ce succès lui permettra également de partir pour Rome en 1765 où il séjournera pendant cinq ans à l'Académie de France. Agréé par l'Académie dès son retour en France, il ne devient toutefois académicien qu'en 1778 avec une statue de Méléagre. Dès 1773, il exposa au Salon.
Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts le 21 décembre 1805, et sera remplacé par Philippe-Laurent Roland en 1809 et membre de l'Institut.
Hormis des commandes impériales de Catherine II de Russie alors qu'il se trouvait à Rome, Boizot travailla majoritairement pour la capitale française en créant principalement des décors sculptés pour des bâtiments publics tels que le palais Bourbon ou l'église Saint-Sulpice (1777-1787).
En 1783, le comte d'Angiviller lui demanda, dans le cadre de la série de portraits des « Grands Hommes », une statue de Racine. La reine Marie-Antoinette lui commanda entre autres deux bustes : l'un de Louis XVI, l'autre de son frère l'empereur d'Autriche Joseph II.
Boizot acquit toutefois une notoriété certaine lorsqu'il succéda, en 1774, en remplacement du sculpteur Falconet à la tête des ateliers de sculptures de la Manufacture de Sèvres. Jusqu'en 1785, il créa de petits modèles allégoriques selon les nouveaux canons néo-classiques qui tranchaient avec la tradition élégante et gracieuse qui prévalait jusqu'alors.
Louis XVI (1777), marbre, château de Versailles.
Jean Racine (vers 1779), marbre, Baltimore, Walters Art Museum.
Marie-Antoinette, reine de France (1781), marbre, Paris, musée du Louvre.
Saint Jean-Baptiste (1785), marbre, Paris, église Saint-Sulpice.
Thomas Prosper Jullien, aide de camp de Bonaparte en Egypte (1803), marbre, Paris, château de Versailles.
L'Immortalité, ou La Victoire (1808), bronze doré, Paris, place du Châtelet, détail de la fontaine du Palmier.
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Vénus faisant couronner la Beauté, biscuit de porcelaine dure, Paris, musée du Louvre.
La Nourrice (1775), biscuit de porcelaine dure, château de Versailles.
La Toilette (1775), biscuit de porcelaine dure, château de Versailles.
Le Déjeuner (1775), biscuit de porcelaine dure, château de Versailles.
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