Willem Van Nieulandt

Willem Van Nieulandt

Date de naissance: 1584

Date de décès: 1635

Biographie:

Guilliam van Nieuwelandt , né à Anvers en 1584 , et mort à Amsterdam en 1635 , est un peintre, graveur, poète et dramaturge de pièces à thèmes bibliques et historiques , ayant vécu et travaillé aux Pays-Bas méridionaux et septentrionaux , .
Il était membre d'une famille d'artistes, dont le premier représentant connu est un certain Jacob van Nijeulandt, inscrit comme bourgeois d'Anvers en 1561. Un des quatre enfants de celui-ci, Willem van Nieulandt et Adriaen (mort en 1603). Willem l'Ancien était le premier peintre de la famille. Il vécut et travailla comme peintre et dessinateur à Rome, où il était connu sous le nom italianisé Guglielmo Terranova. Il devint membre de l'Accademia di San Luca de cette ville en 1604. Son frère Adriaen était un marchand ambulant de plumes qui s'établit avec sa famille à Amsterdam en 1589, probablement en raison de ses convictions calvinistes. Les fils d'Adriaen – Guilliam le Jeune (ou II), Adriaen le Jeune et Jacob – devinrent tous des peintres , .
Guilliam le Jeune fut peut-être reçu comme élève chez Jacob Savery I en 1599 , et, selon Houbraken, aussi par Roeland Savery en 1594 , après l'établissement de sa famille à Amsterdam, au plus tard en 1589, à la suite de la prise de la ville républicaine d'Anvers par Alexandre Farnèse . En automne 1601, il partit pour Rome, où il travailla dans l'atelier de son oncle Willem l'Ancien jusqu'en 1603 . Il entra en apprentissage chez Paulus Bril à Rome en 1604 , .
Lors d'un court séjour à Amsterdam, à partir de 1604 , , il se maria, le 11 février 1606 , avec Anna Hu[y]staert , après quoi il revint à Anvers, selon Houbraken en 1607 , , bien qu'il fût déjà poorter ou bourgeois de cette ville depuis le 13 avril 1606 et qu'il y eût été admis fils de maître de la guilde de Saint-Luc la même année , . En outre, encore à cette époque, les documents d'archives nous informent de l'acceptation dans son atelier d'un apprenti, nommé Pierre Hermans .
Le 26 février 1611, sa femme donna naissance à une fille qui deviendra poétesse , .
Lorsque, le 24 septembre 1615, la chambre de rhétorique De Olijftak reprit ses activités, longtemps suspendues par l'autorité , , , Van Nieuwelandt fut cofondateur de cette société reconstituée . Ses tragédies Savl et Livia seront représentées respectivement en 1616 et en 1617 par cette chambre , au sein de laquelle il occupa, jusqu'à cette dernière année , la position d'ancien (ouderman) ou de doyen , écrivant sous un nom de plume sous forme d'anagramme (Dient uwen al, soyez utile) , avant de quitter cette société vers 1620 pour se mettre au service des Violieren, apparemment sans jamais devenir membre de cette compagnie .
Avec son refrain (=genre de ballade) Den lof der deucht (L'Éloge de la vertu), repris plus tard dans le recueil De schadt-kiste der philosophen ende poeten (Le Trésor des philosophes et des poètes), de 1621, il remporta, en 1620, le premier prix à la fête du Blason, organisée par la chambre de rhétorique malinoise De Peoene , .
Le 1er mai 1624, deux corporations, celle de la chambre de rhétorique De Violieren (La Giroflée) et celle de la guilde de Saint-Luc, représentèrent ensemble son Ægyptica .
Le 5 septembre 1628, sa fille se maria avec le peintre Adriaen van Utrecht dans l'église de Saint-Georges . C'est dans la même église que, le 13 juin 1628, Van Nieuwelandt avait assisté comme témoin au mariage du peintre Simon de Vos avec la sœur de Van Utrecht . La même année, la première jurande déclama la pièce intitulée Salomon de Van Nieuwelandt, en tête de laquelle il mit, le 8 septembre 1628, une préface, rédigée à Anvers .
On ignore pourquoi il abandonna de nouveau sa ville natale mais , après mai 1629, il quitta celle-ci pour Amsterdam , et il data, de cette ville, au mois de juillet, la dédicace de deux pièces qu'il y fit imprimer . Il publia encore une tragédie dans l'année où il rédigera également son testament, le 24 octobre 1635. Il serait mort peu après , comme nous l'apprend la légende de son portrait gravé par Joannes Meyssens et publié dans l'ouvrage de Cornelis de Bie .
Si le prêtre et poète Justus de Harduwijn fit encore l'éloge de Van Nieuwelandt après la représentation de son Savl en 1616 par la chambre De Olijftak (Le Rameau d'olivier) , à partir du milieu du XVIIe siècle, pourtant, peu à peu, sa renommée s'éteint, mais il sera redécouvert au cours du XIXe siècle. Sophonisba sera considérée comme sa meilleure pièce , .
En tant que peintre et graveur d'eaux-fortes, il est un épigone des maîtres de l'école italienne . Son séjour en Italie aurait presque dépaysé son imagination ; dans la ville des papes, il s'occupe surtout à copier les ruines des monuments antiques, les arcs de triomphe, les colonnes rompues, les bains publics, les cirques abandonnés, les temples déserts, les vieux tombeaux , sinon, des refuges similaires de chouettes et de chauves-souris, ou des cavernes creuses à l’écho retentissant  ; ces édifices étrangers ornent un grand nombre de ses paysages. Son genre d'exécution rappelle beaucoup moins Savery que Bril. Son coloris est naturel et cependant original ; on vante la fermeté, la hardiesse de sa touche, et ses figures ne manquent pas de mérite .

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