Le Pardon – (Sergei Eisenstein) ◄ Précédent Suivant ►

Artiste: Sergei Eisenstein

Technique: Crayon

L'inversion de la relation entre le sujet et l'objet amène la réunion de Golgotha et de Corrida: les toreros et les taureaux changent de lieux, sont crucifiés ou sont unis dans une étreinte mortelle. Leur combat est défini par leur appropriation totale, dévorante les uns des autres. Corrida et Golgotha n'invoquent pas seulement la mort célébrée comme une orgie, mais aussi la renaissance. Les héros chrétiens sont transformés en dieux païens de la récurrence saisonnière. Le Mexique est devenu un mystère dans l'épopée d'Eisenstein : une cosmogonie de la vie et de la mort. Ici, il comprenait l'art comme une transition de la mortalité biologique à l'immortalité sociale. (en milliers de dollars)